Dans le principe, on ne peut qu’approuver la volonté d’individualiser les frais de chauffage, mais la réalité se heurte à l’équation économique ainsi qu’à de nombreuses impossibilités techniques.
On estime qu’à mi-2018, seulement 10 à 20 % des copropriétés équipées d’un chauffage collectif ont individualisé leurs frais de chauffage. Ce chiffre est à rapprocher des « obligations » prévues par un décret de 2016, qui impose la mise en place de l’individualisation des frais de chauffage au plus tard le 31 mars 2017 pour les copropriétés les plus énergivores, au plus tard le 31 décembre 2017 pour les immeubles dont les consommations sont comprises entre 120 et
150 kWh/m2, et au plus tard le 31 décembre 2019 dans le cas de consommations annuelles inférieures à 120 kWh/m2, ce qui concerne les constructions les plus récentes et correctement isolées. Si les copropriétés avaient respecté la loi « à la lettre », et sans tenir compte des dérogations possibles, les trois-quarts seraient déjà équipées. On en est très loin, les raisons sont multiples.
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